La personne est assise devant une table sur laquelle est posé le Champ d’Argile et un bol d’eau. L’accompagnant donne un cadre et une sécurité permettant à la personne de se contacter et de laisser émerger l’inconnu qui prend forme dans l’argile. Pour cela, il invite la personne à toucher, à « laisser faire les mains » et à se laisser guider par ses sensations et ses mouvements intérieurs. Il soutient verbalement gestes et impulsions, expression de l’élan vital. À la fin, il est proposé d’accueillir la forme réalisée : le mouvement a pris forme (Gestalt). Il s’ensuit un échange verbal sur l’expérience. La personne peut alors mettre des mots sur les étapes importantes du processus et avancer dans les prises de conscience du parcours existentiel qui s’est imprimé dans son corps et avec lequel elle repart.
Notez que les adultes travaillent les yeux fermés, tandis que les enfants gardent les yeux ouverts ; l’adolescent, quant à lui, a le choix de les ouvrir ou de les fermer.
« Il s’agit avant tout d’un mode créatif de perceptions qui donne à l’individu le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue. » [D. W. Winnicott, Jeu et réalité]