Bienvenue dans un univers sauvage et délicat à la fois.

Caroline considère avant tout sa démarche comme une expérimentation avec la matière, une exploration d’elle-même et de sa mission, une expression de son âme.

Belle découverte…

CÉRAMIQUE

Entièrement modelées à la main, les pièces uniques se veulent texturées et proches de la nature, qui a été la première porte d’accès vers son intériorité. Les résonances avec le textile, les traces d’impressions, les failles, sont autant de points d’accroche pour le spectateur à qui la terre parle un langage sacré. Habile de ses mains depuis l’enfance, Caroline a toujours aimé saisir, prendre, toucher, mais aussi être touchée, s’imprégner, se comprendre. L’argile est à la fois une continuité de ses mains et un vis-à-vis face auquel il est possible de se positionner en toute tranquillité.

Certaines réalisations ont connu une permanence chez Zazou (Maison de la Culture ~ Tournai). D’autres étaient visibles au Papote Café (50, Rue des Carmes 5000 Namur) qui, depuis lors, a fermé. Caroline participe régulièrement à des marchés d’artisans, ainsi qu’à des parcours d’artistes.

PHOTOGRAPHIE

La gratitude de Caroline à l’égard de la nature comme premier lieu d’inspiration est sans faille : « Tandis que je me promène dans les parcs et les bois, mon œil s’attarde sur chaque présent de sa beauté. Je glane les contrastes, les jeux de lumière, la symbiose des éléments, sans jamais modifier l’état des choses. Ce sont donc des situations brutes, offertes à qui veut bien porter son regard. ».

Les impressions, uniques, sont réalisées sur du papier aquarelle mi-teinte, au grain apparent, ce qui convie le spectateur à pénétrer l’image et à se laisser toucher par son évocation.

ÉCRITURE POÉTIQUE

Caroline est attirée par les mots depuis l’enfance. Depuis la fin de ses études, elle s’est lancée dans un récit biographique, sorte de témoignage littéraire, sur le thème du Jumeau Perdu. A ce jour, plusieurs versions ont été rédigées. En même temps, la traversée ne semble pas terminée. Parallèlement à cette écriture exigeante en matière d’implication et d’ouverture, elle se laisse traverser par la poésie, qui agit sur elle comme un souffle. Expérimenté et lyrique, son style est aussi puissant qu’intime.

« Les mots… Leur vibration, leur identité sonore, leur graphie, leur force et leur autonomie. Ils me fascinent, ils me subjuguent, ils dansent devant mes yeux et dans ma poitrine. Parfois, ils cognent fort, mais jamais ils n’abîment. Ils révèlent, ils induisent, ils guident, ils m’offrent leur soutien, ils m’habitent, ils me font vivre. Plus qu’une passion, c’est un véritable amour que je leur porte. Aussi loin que va mon souvenir, ils m’ont toujours accompagnée. Inlassables échos de vérité ».

Deux de ses poèmes ont été publiés dans la Revue Nu(e): numéro 57, dédié à l’œuvre de Philippe Lekeuche, avril 2015.

Une quinzaine de poèmes a également été exposée lors du parcours d’artistes namurois, Chambres avec vue, lors de son édition de mars 2018.

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Tes yeux sont les premiers filtres.

Ne ferme pas les paupières.

Ouvre en grand.

Fais rentrer la lumière, les étincelles de joie, le vent,

Tout comme les déchirures et les pans de falaises abruptes.

La vie et la mort,

Uniques puissances,

Pour circonscrire ton humanité rayonnante.

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Consciente que la créativité révèle l’identité profonde,  Caroline chemine de plus en plus vers cette orientation chamanique qui l’appelle. Touche à tout, elle réalise des objets de rituel, intersections poétiques entre la terre, les mots et les images, mais elle accueille aussi de nouvelles pistes : vannerie, crochet, tableaux de vision etc. Voient ainsi le jour des attrape-rêves, des mobiles, des bols de cérémonie incrustés de symboles amérindiens ou alchimiques, des tapis d’offrandes et des mandalas vivants.

« Mon essence profonde est de créer. Ma créativité m’ouvre les portes de tous les possibles »